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Chostakovitch - Silvestrov : Oeuvres pour alto et violon
Ettore Causa / Boris BermanDestinataire :
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Label : | Le Palais des Dégustateurs |
EAN : | 3760011350415 |
Format : | CD |
Nombre du Support : | 1 |
Année édition : | 2024 |
Code Prix : | UVM005 |
Genre : | CLASSIQUE |
Date de Sortie : | 22/11/2024 |
Compositeur/Artiste Principal : | Chostakovitch / Silvestrov |
Dmitri Chostakovitch (1906-1975) : Sonate pour alto et piano Op.147 - Valentin Silvestrov (1937-*) : Élégie pour alto*, Epitaphium (L.B.), Trois Intermezzi pour piano*, Triptych* / *Premier Enregistrement Mondial
Ettore Causa, alto / Boris Berman, piano
Dmitri Chostakovitch (1906-1975) et Valentin Silvestrov (né en 1937) sont deux noms pouvant sembler plutôt éloignés l'un de l'autre. Étant donné qu'ils ne se sont jamais rencontrés, leur seule « interaction » indirecte a eu lieu lorsque Silvestrov a composé le « Postlude DSCH pour violon, violoncelle, piano et voix », qui est devenu plus tard une partie du cycle des Trois postludes (1981-1982). Le titre de la courte pièce évoque le monogramme musical de Chostakovitch, où les initiales de son nom (D. S(ch). en orthographe allemande) ont été exprimées musicalement sous la forme « D-Es-C-H », c.-à-d. « D-E flat- C-B » dans la notation anglophone et « Ré-Mi bémol-Do-Si » dans la notation francophone. Utilisé par Chostakovitch lui-même dans de nombreuses œuvres, notamment la Symphonie n° 10 et le Quatuor à cordes n° 8, ce motif est devenu un symbole à la fois de sa musique et du destin tragique du « génie captif », comme l'écrivain Alexander Soljenitsyne a appelé Chostakovitch. De même, Silvestrov a traité symboliquement ces 4 notes et les a utilisées dans son requiem intime et exalté dédié au grand maître.
Les deux compositeurs, figurant dans les œuvres présentées sur ce CD, sont liés non seulement par leur utilisation commune de l'alto et du piano, mais également par ce que le poète Boris Pasternak a appelé le « croisement des destins » de leurs créateurs.