Schubert : Trois Sonates de 1817 / Edda Erlendsdóttir

Franz Schubert (1797-1828) : Sonate en la b Maj D.557, Sonate en mi b Maj D.568 Op.122, Sonate en la min D.537 Op.164

Edda Erlendsdóttir, piano

La musique de Franz Schubert m'accompagne depuis ma petite enfance. Un des premier vinyl 33 tours que j'écoutais était un enregistrement de l'Ouverture de Rosamunde dont chaque note m'est encore familière. 
Mes professeurs de piano en Islande, Hermína S. Kristjánsson et Árni Kristjánsson qui avaient tous les deux fait leurs études de piano à Berlin, m'ont ensuite fait connaître la musique pour piano de Schubert. 
Quand j'ai poursuivi mes études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, j'ai été surprise de constater que Schubert ne faisait pas partie du repertoire des élèves. Malgré ça j'ai travaillé sa dernière Sonate en sib majeur D.960 et mon tout premier récital donnait une grande place à sa musique avec la Sonate en la majeur D.664 et et les trois Klavierstücke D.946. 
Je continue depuis à explorer la beauté et le mystère des oeuvres de Schubert. Mon choix pour ce CD s'est porté sur trois sonates de 1817, première année de maturité. Chacune tient une place spéciale dans mon coeur, la Sonate en lab majeur D.557 pour sa fraîcheur juvenile et sa joie de vivre, la Sonate en mib majeur D.568 pour son charme très viennois et son sublime mouvement lent, et la Sonate en la mineur D.537 op.164 pour son caractère fougueux et son voyage à travers les tonalités. Edda Erlendsdóttir