Notre boutique utilise des cookies pour améliorer l'expérience utilisateur et nous vous recommandons d'accepter leur utilisation pour profiter pleinement de votre navigation.
Boulou Ferré / Elios Ferré / Didier Lockwood / Philip Catherine / Lee...
Jonathan Darlington, direction / Orchestre Philharmonique de Duisbourg
András Adorján, flûte / Tove Lønskov, piano / Gabriel Adorján, piano
Cyril Dupuy, cymbalum / Aurélie Bouchard, harpe / Ensemble Les Temps...
Florent Jodelet, percussion / Marie-Josèphe Jude, piano / Ensemble FA /...
BMC185
Nouveau
Adrienne Krausz, piano
Attention : dernières pièces disponibles !
Date de disponibilité: 0000-00-00
The Twilight of Liszt, oeuvres pour piano
Adrienne Krausz, piano
Destinataire :
* Champs requis
OU Annuler
Label : | Budapest Music Center |
EAN : | 5998309301858 |
Format : | CD |
Nombre du Support : | 1 |
Année édition : | 2014 |
Code Prix : | UVM040 |
Genre : | CLASSIQUE |
Date de Sortie : | 22/04/2016 |
Compositeur/Artiste Principal : | Liszt |
Franz Liszt (1811-1886) : La Lugubre gondole n°1 & 2, Romance oubliée, Valses oubliées n°1 & 4, Nuages gris, Csardas n°1, Csardas obstinée, Csardas Macabre, Bagatelle sans tonalité, Unstern !- Sinistre, Rhapsodie hongroise n°16 en la mineur S. 244, Rhapsodie hongroise n°17 en ré mineur S. 244, Rhapsodie hongroise n°18 en fa dièse mineur S. 244, Im Traum (En rêve)
Tant qu'â rester au rayon Liszt, je mets dans la platine l'album enregistré en 2010 par Adrienne Krausz pour BMC qui ne me parvient quaujourdhui. « The Twilight of Liszt », tout un disque consacré aux énigmatiques pièces de la fin, crépuscule où le compositeur va jusquà abolir la tonalité. Elle articule sa déambulation dans cet entre-chien-et-loup autour des deux Lugubre gondole, ouvrant avec la rumination de la Première, étirée, délétère. La Romance oubliée esseulée qui suit sonne du coup plus étrange encore, et le charme des Valses oubliées a quelques chose de vain, damer. A nouveau sans direction, Nuages gris lui offre toute une miniature de subtilités pour les timbres, les accents infinitésimaux, alors que dans les Csardas, le clavier se fait sec, les pointes paraissent, lironie corrompt tout violente dans la Csardas obstinée dont les rythmes sont ceux dune danse des morts, sinistre dans la Csardas macabre qui savance sur un rythme de marche. Les questions sans réponse de la Bagatelle sans tonalité restent en suspens, effacées par le glas de la seconde Lugubre gondole : cest le catafalque de Wagner qui passe, interrogé par le motif de Tristan. Les trois Rhapsodies hongroises tardives deviennent ce quelles devraient toujours être, des poèmes de létrange où la mort rode. Et la pianiste magyare referme lalbum par la songerie en apesanteur dEn rêve qui sachève aussi sur une ellipse. Disque majeur pour qui souhaite aborder le plus secret de lœuvre pianistique de Liszt, je le range juste à coté de ceux dAlfred Brendel. Jean-Charles Hoffelé / http://www.artalinna.com/