Scriabine, Alexandre : Intégrale des Sonates pour piano

Alexandre Scriabine (1872-1915) : Sonate n°1 Op.6 en fa min, Sonate nº 2 en sol dièse mineur op.19 Sonate-Fantaisie, Sonate nº 3 op.23 en fa # min « États d'Âme », Sonate nº 4 en fa # Maj op.30, Sonate nº 5 en fa # Maj op.53, Sonate nº 6 op.62, Sonate nº 7 « Messe blanche » op.64, Sonate nº 8 op.66, Sonate nº 9 « Messe noire » op.68, Sonate nº 10 op.70 / Enregistrement de 1955 à 1964



Le pianiste Andrei Hoteev a dit que les interprétations de Sofronitzki incluaient un «style d'improvisation", qui correspond à ce que le musicologue Sigfried Schibli a noté comme une caractéristique du jeu de Scriabine, allant jusqu'à dire que Skryabin "avait développé sa propre façon de jouer du piano" avec "des rythmes alertes et dynamiques ... combinés avec une touché délicat et agogique spontané et varié ". En effet, les performances de Sofronitzki dans Scriabine ont souvent été reconnues pour l'excellence de son rubato idiomatique -« rubato poétique » avec un sens naturel développé pour l'architecture musicale et la précision rythmique. Dans son désir de fidélité à l'original, l'utilisation très sensible de la pédale de Sofronitzki reflète son effort de respecter les remarques expressives du compositeur aussi étroitement que possible. Son affinité avec l'oeuvre de Scriabine peut découler du fait que tant le compositeur que le pianiste lui-même ont été tous deux fortement influencés par la musique de Frédéric Chopin.