O Sacrum Convivium, Un Régal de Musique Sacrée

Philip Cooke (1980-*) : O lux beata Trinitas, Veni Sancte Spiritus, O sacrum convivium - Jean-Sébastien Bach (1685-1750) : Vom Himmel hoch de komm ich her BWV 701, Meine Seel erhebt den Herren BWV 733, Fantaisie en do min BWV 562, O Mensch bewein dein Sünde groß BWV 622 - Thomas Tallis (1505-1585) : If ye love me, O nata lux - Tomas Luis de Victoria (1548-1611) : O magnum mysterium, O Quam Gloriosum - Thomas Weekles (1576-1623) : Hosanna to the Son of David - Henry Purcell (1659-1695) : Hear my prayer, Thou knowest Lord the secrets of our hearts - Antonio Lotti (1667-1740) : Crucifixus - John Stainer (1840-1901) : God so loved the world - Charles Villiers-Stanford (1852-1924) : Justorum animae - John Tavener (1944-2013) : The Lamb - Paul Mealor (1975-*) : Locus iste - John F.Hudson (1987-*) : Ukrainian Carol - homas LaVoy (1990-*) : Ave maris stella

Lorsque j'ai découvert la musique chorale de Phillip Cooke, j'ai été captivé par la maîtrise consommée de son écriture et par sa beauté expressive. En 2013, le Choir of King's College, Aberdeen adonné en première deux de ses motets, « 0 lux beata Trinitas » et « 0sacrum convivium », aux côtés de son « Veni Sancte Spiritus », Le choeur aimait chanter cette musique etre lever ses défis techniques et musicaux; lorsqu'il fut question de programmer cet enregistrement, ces trois motets me sont immédiatement venus à l'esprit. Pour le concert de 2013, on nous avait demandé d'inclure la musique de Thomas Tallis, et cette juxtaposition de l'ancien et du neuf m'a amené à construire un programme combinant oeuvres familières et enregistrements de musique nouvelle en première mondiale. Phillip Cooke est un compositeur basé àAberdeen, aux côtés de Paul Mealor, dont la réputation agrandi après la performance de son « Ubi caritas »au mariage royal en 2011. Sur cet enregistrement, nous avons inclus Locus iste de Mealor, composé en 2009 à l'occasion du 500ème anniversaire de la King's College Chapel L'Université d'Aberdeen attire des compositeurs choraux du monde entier, et ce CD contient également des pièces très diverses des compositeurs américains John F.Hudson et Thomas LaVoy. Mon plus grand défi concernant ce projet était de concocter un programme de musique variée à travers les siècles, conservant une certaine cohérence. La musique de ce que jappelle « l'école Aberdeen »de composition chorale est placée au début et à la fin. Entre les deux, les oeuvres sont présentées dans l'ordre chronologique, avec des sections délimitées par la musique d'orgue de J.S. Bach jouée sur le magnifique orgue de 2004 par Bernard Aubertin, un instrument de distinction internationale. L'écriture polyphonique du 16ème siècle offre peut-être le plus grand contraste au répertoire contemporain, mais les possibilités de performance n'en sont pas moins fraîches etv ivifiantes. Dans nos spectacles, nous avons utilisé les informations suggérées par les signes de mensuration originaux (l'équivalent des indications de mesure) pour former des jugements sur le tempo et la formulation des lignes individuelles. Une séquence de musique du 17ème siècle encadre une pièce simple, directe de Purcell, entre deux oeuvres à huit voix complexes qui partagent une clé et un univers émotionnel similaire à la fantaisie pour orgue de Bach qui suit. «God so loved the World » de Stainer offre alors une lueur d'espoir avec un texte et un ton plus lumineux. Pour moi, l'incroyable maîtrise de Bach est tout aussi apparente dans ses oeuvres à plus petite échelle pour orgue que dans ses pièces de plus grande envergure. J'ai choisi des adaptations chorales qui reflètent les saisons de l'année, et je les ai utilisées pour fournir une transition naturelle d'une section à l'autre. David J. Smith