Barison, Cesare : Oeuvres pour violon et piano

Cesare Barison (1885-1974) : Op.2 Rêve, Op.2 Chant D'Amour, Op.2 Au Printemps, Op.2 Mazurka, Op.2 Légende, Op.7 Mazurka caprice, Op.8 Impromptu hongrois, Op.9 Chanson russe, Op.9 Danse espagnole, Op.9 Petite histoire, Op.10 Cloche du soir, Op.10 Danse des Sylphes, Op.10 Vision, Op.11 Danse visionnaire, Op.11 Chanson du rossignol, Op.12 Berceuse mignonne, Op.12 Valse romantique, Op.12 Marcia festosa, Op.14 Canzone lontana, Op.14 Danza rustica, Op.15 Preghiera, Op.15 Canzonetta, Op.15 Notturno - Giuseppe Tartini : Adagio cantabile transcription de Cesare Barison, Fugue en sol Maj transcription de Cesare Barison

Fabrizio Falasca, violon / Lorenzo Cossi, piano

Cesare Barison est né le jour de l'an 1885 à Venise.

Fils du célèbre peintre Giuseppe Barison, il déménage avec sa famille à Trieste dès son plus jeune âge. Il reçoit sa première éducation musicale du maestro Vram ; talent précoce de violoniste, après une audition avec Váša Phoda, il est accepté à l'école du professeur de ce dernier, le grand Otakar Ševčík, à Prague, où il se perfectionne pendant deux ans.

Sa carrière débute brillamment et, au début de la vingtaine, il est largement acclamé dans toute l'Europe : il joue le Concerto de Bruch à Berlin en présence du compositeur, se produit à Budapest, à Vienne, à Monte-Carlo et entreprend de vastes tournées en Égypte, au Mexique et à Cuba. Au cours de ces années, Barison entre en contact avec le meilleur de la vie musicale européenne : il reçoit l'approbation enthousiaste de Godowsky, rencontre Kreisler, Pavlova, Grumiaux et Milstein, avec qui il se lie d'une amitié durable.

Les années de fascisme marquent malheureusement un recul et un isolement progressif : Barison est un antifasciste convaincu. Mais après la guerre, avec le gouvernement provisoire allié de Trieste, il prend sa revanche : grâce à sa réputation irréprochable et à sa conduite intransigeante, il est élu à l'unanimité surintendant du théâtre Verdi, poste qu'il occupera pendant une décennie.