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Jonathan Darlington, direction / Orchestre Philharmonique de Duisbourg
András Adorján, flûte / Tove Lønskov, piano / Gabriel Adorján, piano
Florent Jodelet, percussion / Marie-Josèphe Jude, piano / Ensemble FA /...
Cyril Dupuy, cymbalum / Aurélie Bouchard, harpe / Ensemble Les Temps...
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Mozart : Quatuors à Cordes KV 458, KV 499, KV 589
Quatuor TchalikDestinataire :
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Label : | Alkonost Classic |
EAN : | 3760288803591 |
Format : | CD |
Nombre du Support : | 1 |
Année édition : | 2024 |
Code Prix : | UVM110 |
Genre : | CLASSIQUE |
Date de Sortie : | 24/01/2025 |
Compositeur/Artiste Principal : | Wolfgang Amadeus Mozart |
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) : Quatuor n°17 en si bémol majeur « La Chasse » pour cordes KV 458, Quatuor n°20 en ré majeur « Hoffmeister » pour cordes KV 499, Quatuor n°22 en si bémol « Prussien » majeur pour cordes
Quatuor Tchalik : Gabriel Tchalik, violon / Louise Tchalik, violon / Sarah Tchalik, alto / Marc Tchalik, violoncelle
En 2018, nous remportions le concours Mozart de Salzbourg, événement qui a véritablement lancé notre carrière. Depuis ce jour, nous avons vécu un long compagnonnage avec Mozart. Jouer Mozart en famille est une chance ; peu de compositeurs ont autant pratiqué la musique en famille, ce que nous ressentons de façon instinctive et naturelle. Nous avons grandi avec sa musique et sa musique a grandi en nous, nous conduisant à une approche totalement renouvelée de son style. Ce sont mille possibilités d'interprétation que nous avons expérimentées, déconstruites, choisies puis finalement gravées dans ce disque.
Notre choix s'est porté sur trois œuvres emblématiques présentant trois facettes différentes de l'art mozartien du quatuor. Deux d'entre elles sont en si bémol majeur, mais regardent dans des directions totalement différentes. Le KV 458, avec son esprit presque badin, vient rasséréner l'auditeur après le tragique KV 421 en ré mineur qui le précède dans le cycle dédié à Haydn. Le KV 589 est, lui, constamment sur la brèche, comme suspendu, au bord du précipice. On sent Mozart sur un fil, en quête d'un style nouveau. La contrainte d'accentuer le rôle du violoncelle, auquel il s'était relativement peu intéressé jusqu'alors, le pousse à rééquilibrer les rapports des voix entre elles en donnant, peut-être pour la première fois, une importance véritablement équivalente aux quatre voix du quatuor. En découlent une transparence et une richesse polyphonique qui porteront pleinement leurs fruits dans ses derniers chefs-d'œuvre chambristes que sont les quintettes à cordes KV 593 et KV 614. Le quatuor « Hoffmeister » donne à entendre un ré majeur impérieux et faussement lumineux, dans lequel l'alto occupe un rôle central, avec son timbre charnu, tant pour énoncer des thèmes que dans les contrechants expressifs. Le final de ce quatuor nous étonne avec son chromatisme, ses questionnements, ses silences et ses interruptions. On comprend combien Beethoven a été impressionné par ce mouvement, au point de s'en inspirer largement pour le finale de son quatuor op.18 n°3.