Paganini : European unpublished works

Niccolò Paganini (1782-1840) : Prélude pour orchestre “A Clara Wieck”, version pour orchestre à cordes de M.Fanfoni, Sonata a preghiera pour violon et orchestre - Reconstruction de la partition de violon de Romeo Franzoni (1857-1941) et Paolo Mora, Le Streghe pour violon et orchestre M.S. 19 - Réduction pour violon et cordes de Paolo Mora, Cantabile en ré Maj pour violon et guitare M.S. 109, Sonate Op.3 n°6 M.S. 27 en mi min pour violon et guitare, Duo n°1 en la Maj, Duo n°2 en si b Maj, Sonata a violino principale M.S. 139 avec violon et violoncelle, Aria variata avec Finale pour violon et piano, Adagio Flebile extrait du 4ème Concerto pour violon et orchestre, Caprice d'Adieu pour violon solo M.S. 68

Luca Fanfoni, violon / Daniele Fanfoni, violon / Antonella Tanetti, violon / Armando Barilli, alto / Massimiliano Fanfoni, violoncelle / Orchestre I Musici di Parma / Antonio De Lorenzi, direction / Saverio Fogliaro, guitare / Carlo Cantini, violon / Reale Concerto Ensemble

Le « Prélude pour Clara Wieck », un hommage que lui a dédié Paganini, est présenté ici dans une transcription pour cordes. La « Sonata a Preghiera », avec la corde du violon solo accordée en do et enregistrée avec les parties originales de l'orchestre, soutient l'affirmation selon laquelle les passages pour violon solo de l'introduction, du récitatif et de l'allegro, issus de l'héritage de Franzoni, sont originaux. Cette affirmation se fonde sur deux éléments : premièrement, la ressemblance frappante avec le style de Paganini, qui suggère l'authenticité et l'inclusion de ces passages dans la partition d'orchestre ; deuxièmement, la relation documentée entre Achille, le fils de Paganini, et Romeo Franzoni. La correspondance de Franzoni datée du 8 septembre 1939 révèle que le 2 août 1885, Achille lui a confié certains des manuscrits de son père à la « condition spéciale que personne ne soit autorisé à les jouer ou à les voir et qu'ils restent inédits ». Les fréquentes visites de Franzoni à la villa de Paganini à Gaione suggèrent qu'il avait accès à divers manuscrits, dont peut-être la « Sonata a Preghiera », et qu'il était en mesure de reproduire ses parties originales - introduction, récitatif, allegro - dans la version originale. Si les variations restent fidèles aux thèmes connus, des ajustements ont été apportés pour s'harmoniser avec les parties orchestrales. Dans le finale, le thème original de Vogler est utilisé, puis varié par des séquences de doubles croches, conduisant à une conclusion en apothéose où le soliste parcourt toute la corde avec des arpèges de célébration