Notre boutique utilise des cookies pour améliorer l'expérience utilisateur et nous vous recommandons d'accepter leur utilisation pour profiter pleinement de votre navigation.
Boulou Ferré / Elios Ferré / Didier Lockwood / Philip Catherine / Lee...
Jonathan Darlington, direction / Orchestre Philharmonique de Duisbourg
András Adorján, flûte / Tove Lønskov, piano / Gabriel Adorján, piano
Cyril Dupuy, cymbalum / Aurélie Bouchard, harpe / Ensemble Les Temps...
Florent Jodelet, percussion / Marie-Josèphe Jude, piano / Ensemble FA /...
PDD032
Nouveau
Attention : dernières pièces disponibles !
Date de disponibilité: 0000-00-00
Joachim Havard de la Montagne : Complies & Office de Prime
Choeurs et Ensemble Instrumental de La Madeleine / Joachim Havard de la Montagne / Claire Louchet / Danielle Michèle / Jean-Louis Serre / Philippe BrandeisDestinataire :
* Champs requis
OU Annuler
Label : | Le Palais des Dégustateurs |
EAN : | 3760011350323 |
Format : | CD |
Nombre du Support : | 1 |
Année édition : | 2023 |
Code Prix : | UVM005 |
Genre : | CLASSIQUE |
Date de Sortie : | 23/06/2023 |
Compositeur/Artiste Principal : | de la Montagne |
Joachim Havard de la Montagne (1927-2003) : Complies (Jube Domine benedicere, Psaume 90, Psaume 133, Hymne du soir, In manus tuas Domine, Salva nos, Salva nos - final), Office de Prime (Le lever du jour, Hymne du Matin, Psaume 117, Dans mon angoisse, j'ai crié vers le Seigneur, La droite du Seigneur a fait prouesse, Le Seigneur Dieu nous illumine, Psaume 53, Gloria Patri et Filio, Répons bref, Benedicamus Domino)
Choeurs et Ensemble Instrumental de La Madeleine / Joachim Havard de la Montagne, direction / Claire Louchet, soprano / Danielle Michèle, alto / Jean-Louis Serre, baryton / Philippe Brandeis, orgue
Joachim Havard de la Montagne (1927-2002), organiste, compositeur, chef de choeur et chef d'orchestre, pédagogue et Maître de Chapelle, a déployé sur tous les fronts, pendant plus d'un demi-siècle, une activité intense qui a laissé une trace durable. L'ampleur et la valeur des réalisations de ce musicien, dans tous les domaines que nous avons évoqués, certainement forcent le respect, mais elles interrogent aussi sur l'époque qui les a rendues possibles. En effet, la vocation de Joachim Havard de la Montagne, marquée par une dilection particulière pour l'art sacré, a trouvé un terrain particulièrement favorable en un temps où la musique était encore honorée et accueillie comme partenaire à part entière dans la célébration des offices religieux ; une situation – on le sait - qui ne durera pas. De fait, il connut les derniers feux d'une période faste et, à ce titre, si l'on considère que le rôle de musicien-célébrant constituait pour lui la colonne vertébrale de son action, il est juste de dire qu'il fut un des derniers Maître de Chapelle. Nul ne l'ignore, cette fonction fut appelée à disparaitre progressivement à partir des années 1970, même si quelques lieux de résistance ont encore subsisté ici et là, et l'on peut donc à bon droit parler d'un temps révolu. Ce n'est pas sacrifier à une vision passéiste des choses que de prendre acte d'un fait historique dont les conséquences furent d'une portée considérable. En nous cantonnant à la seule réalité française, nous pouvons mesurer l'importance des destructions sur un plan purement musical, et il est sans doute légitime d'inscrire l'art et la destinée de Joachim Havard de la Montagne dans une telle perspective. Sa biographie dessine en filigrane les contours d'un chapitre de l'histoire de la musique française en général et de la musique pour le culte en particulier.