Todos los bienes del mundo : Juan del Encina et les traits musicaux de la Renaissance espagnole

Juan del Encina (1468-1529) : Todos los bienes del mundo, Pues que jamas olvidaros, Antonilla es desposada, Danza alta (instrumental), Es la causa bien amar, Fata la parte, Propinan de Melyor (instrumental), Levanta Pascual, Qu'es de ti, desconsolado, Ya soy desposado (instrumental), Soy contento y vos servida, Hoy comamos y bevamos, Romerico tu que vienes (instrumental), Paguen mis ojos pues vieron, Daca, bailemos Carillo (instrumental), Ay triste que vengo, Mas vale trocar / Musique du Cancionero de Palacio Madrid et du Cancionero de la Colombina Sevilla.

ContrArco Consort : Baltazar Zúñiga, voix / Valentina Nicolai, viole basse / Marco Ottone, viole ténor / Gianfranco Russo, Viola da braccio et direction

Juan de Fermoselle, né en 1468 à Encina (Salamanque), était dramaturge, compositeur, musicien, poète et érudit. Il est considéré comme l'un des fondateurs du théâtre profane ibérique, qui remplaça le drame religieux médiéval et éleva les thèmes profanes de l'amour, de la gloire et de la beauté au rang littéraire et courtois le plus élevé. Encina fut le premier auteur dont les œuvres collectées furent publiées dès 1496 dans un Cancionero spécifique. Sa popularité de son vivant lui valut de figurer dans d'autres recueils célèbres, comme le Cancionero de Palacio ou le Cancionero de la Colombina.