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Clément, Charles-François : Sonates en Trio
Iakovos Pappas / Augustin LussonDestinataire :
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Label : | Maguelone |
EAN : | 3770003584353 |
Format : | CD + Livre |
Nombre du Support : | 1 |
Année édition : | 2020 |
Code Prix : | UVM001 |
Genre : | CLASSIQUE |
Date de Sortie : | 04/12/2020 |
Compositeur/Artiste Principal : | Clément |
Charles-François Clément (1720?-1789) : Sonates en Trio pour un Clavecin & un Violon / Inclus un Livre - Format Livre
Iakovos Pappas, clavecin / Augustin Lusson, violon
Charles-François CLÉMENT, né en Provence vers 1720 et mort à Paris en 1789, fut professeur de clavecin à Paris, où il a publié : trois cantatilles intitulées le Départ des guerriers et le Retour des guerriers en 1750, Le Célibat en 1762; un livre de Sonates en Trio pour un Clavecin et un Violon en 1743 ; un Journal de clavecin, contenant d'ariettes et airs transcrits pour Clavecin seul ou avec accompagnements d'un violon ; La musique était choisie dans les intermèdes et les opéras-comiques qui avaient obtenu du succès. Il a donné au Théâtre-Italien La Pipée, en deux actes (1756), qu'il a parodiée sur la musique du Paratorio, opéra de Jomelli, et à l'Opéra- Comique, dans la même année, la Bohémienne, en deux actes. Il a également publié de nombreuses oeuvres théoriques. Les Sonates en Trio , Prolégomènesien : bien qu'il s'agisse de compositions pour deux instruments, Clément, faisant probablement écho à l'avertissement des Pièces de Clavecin en concerts de J.PH Rameau parus en 1741, considère que le clavecin vaut deux voix, et conséquemment que ses sonates sont des pièces en trio. Ces sonates sont non seulement un sommet musical, mais très certainement le dernier opus important qui restait à présenter au public.
On y décèle au premier abord une écriture exceptionnellement dense qui contredit, au même titre que les ouvrages de Forqueray, l'idée répandue quant à une légèreté galante, rococo, ou rocaille, qui se manifesterait dès cette période en musique française. En second lieu, on y découvre une personnalité très affirmée, qui arrive à construire un idiome musical frappant. En troisième lieu, Clément obtient un équilibre parfait entre le clavecin et le violon auquel seul J.C. de Mondonville était parvenu avec son opus II.