Charm & Cello / Maurice Gendron

Robert Schumann (1810-1856) : Concerto pour violoncelle en la min Op.129 - Franz Schubert (1797-1828) : Sonate en la min D821 ‘Arpeggione' - Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Sonate pour violoncelle en fa Maj Op.5 n°1, Sonate pour violoncelle en ré Maj Op.102 n°2 - Johannes Brahms (1833-1897) : Sonate pour violoncelle en mi min Op.38 - Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893) : Variations Rococo pour violoncelle et orcheste Op.33 - Antonín Dvok (1841-1904) : Concerto pour violoncelle en si min Op.104 - Joseph Haydn (1732-1809) : Concerto pour violoncelle n°2 en ré Maj H.VIIb n°2 - Luigi Boccherini (1743-1805) : Concerto pour violoncelle en si b Maj G.482 / Enregistrements de 1946 à 1962

Maurice Gendron (1920-1990) a joué d'un instrument qui porte maintenant son nom. C'est un violoncelle Stradivari de 1693, et en l'honneur de ce grand violoncelliste, il est maintenant connu comme le violoncelle «Gendron, Lord Speyer». Gendron s'est senti lui-même né sous une bonne étoile. Après des études dans sa ville natale, Nice, où il avait déjà montré un talent très prometteur, il s'installa à Paris. Son talent extraordinaire et ses manières charmantes se répandirent rapidement. De plus, dans la capitale française aux tendances artistiques, il attira l'attention de personnalités telles que Picasso, Mauriac et Cocteau. La fin de la Seconde Guerre mondiale lui ouvre les portes des salles de concert du monde. Un de ses premiers grands succès fut la première représentation européenne du concerto op.58 pour violoncelle de Prokofiev avec l'orchestre philharmonique dirigé par Walter Süsskind à Londres en 1945. Pablo Casals lui-même, le modèle vénéré de tous les violoncellistes du XXe siècle, a invité Gendron à jouer de la musique avec lui. Il en a été de même pour le violoniste Yehudi Menuhin, qui l'a invité à former un trio avec sa soeur Hephzibah.